[...] L'univers profond et mystérieux des montagnes de Shikoku m'attire, m'intrigue, me fascine, m'envoûte. Je sens un regret attendri m'enserrer, car je suis sur le point de les quitter. Je les laisse étreindre mon cœur, je les laisse m’imprégner de leur apaisement et de leur force que je souhaite garder à jamais au fond de moi. Mon regard est captivé par cette immensité dans laquelle je sens une présence protectrice. l'émotion est intense. Une phrase de Simone Weil me vient à l'esprit : "ce n'est pas le chemin qui est difficile, mais le difficile qui est le chemin". [...]